Mars 2018. Mon dernier livre sur un divorce qui tourne au drame.

 

A lire sans modération.

« La guerre arrivée, le diable   agrandit son enfer. »

 

     Proverbe Espagnol

 

 

 

 

 

                                                                                                                                                                             

 

Les Rescapés du Vercors

 

                                              

 

 

 

                                                Préambule

 

     

 

        

 

Guerre.

 

Quel mot absurde !

 

Absurde et pourtant si souvent employé.

 

Même avec l’âme d’un poète, il parait invraisemblable de s’accrocher à l’espoir un peu fou d’espérer un univers de paix, une vie sans le moindre conflit, sans la plus petite révolution, sans l’ombre d’une querelle de frontière, sans la moindre escarmouche de banlieue… 

 

Guerre.

 

1938.

 

Entreprendre la sienne obsédait l'esprit machiavélique du despote fantasque nommé Hitler.

 

Son projet : pharaonique, diabolique, ambitieux, ignoble… consistait à devenir le maître du monde, et particulièrement d’une grande partie de l'Europe.

 

La France, comme beaucoup de pays, organisait sa défense, en complet accord avec les alliés Anglais, et s’apprêtait à contrecarrer une invasion programmée de l’ennemi.

 

Une deuxième guerre mondiale s'annonçait, la paix du monde allait être bouleversée, à cause d'un fou assoiffé de victoire, de triomphe et de gloire personnelle.

 

           

 

Comme tous les Français, les habitants du Vercors savaient la paix en péril… et comme tous les Français, ils savaient que leur vie tranquille faite de sueur et de joie qui rythmait leurs longues journées de besogne pouvait être modifiée. Quoi, qu’ici, en grande altitude… isolés du monde d’en bas… ils pouvaient raisonnablement s’accrocher au faible espoir d’échapper à une éventuelle invasion de l’ennemie.

 

Ce qui pouvait se passer dans la capitale et dans tout le pays serait grave, mais bien moins important que la moisson à rentrer, les bêtes à soigner, le blé à semer après avoir retourné la terre nourricière… tout ça sans économiser sa peine et à s’en rompre les reins. La fatigue était trop écrasante pour laisser entrevoir ce pauvre monde à l’envie de guerroyer.

 

Il faudrait un terrible tremblement de terre pour terrasser ces hautes montagnes impossibles à attaquer avec du matériel lourd. Même un bombardement intensif ne ferait qu’ébrécher la croute moussue des rochers.

 

Alors…   

 

Mon dernier Roman sortie

L'Ombre et le Dandy

Polar

13,00 €

  • disponible
  • 1 à 3 jours de délai de livraison

"Un polar très spécial".

L'Ombre et le Dandy, mais qui est l'Ombre et qui est le Dandy.

Sont-ils deux seulement, ou est-il seul? Allez savoir...!

Il n'y a pas de femme laide, il n'y a que des degrés dans la beauté.

Pourtant, certaines femmes refusent de vieillir.

Et un Gigolo en profite. Il "chasse" les femmes matures très riches afin de leur extirper un maximum de leur richesse.

Mais combien de temps cela peut durer ? 

Collection Pied du Monde

Éditions du Mérite


Préambule.

 

Il n’y a pas de femme laide, il  n’y a que des degrés dans la beauté.

 

Un nez un peu retroussé est souvent racheté par des yeux châtaigne-lustrée, ou d’un bleu céruléen, ou d’un vert d’une transparence d’eau de source… des lèvres un rien épaisses effacées par de belles jambes galbées, une poitrine abondante sans être arrogante, une taille fine… des cheveux trop épais, ou trop fins, ou trop bouclés, pardonnés par une frimousse d’ange, un sourire à damner Satan lui-même, une démarche aérienne à donner le vertige…

 

Non, pas une seule femme au monde ne propose aucune attirance physique, il y a toujours de la beauté dans une silhouette féminine. Il suffit de bien la regarder, l’admirer, lui sourire et lui dire qu’elle est séduisante… elle sera ravie de l’entendre et cela la rendra plus jolie encore. 

 

Il faut ajouter à la magnificence corporelle, celle qui vient de l’intérieur, celle du cœur, celle qui glorifie le sentiment d’amour… et celle-là possède un coefficient bien supérieur à n’importe quelle plastique onirique. La plus adorable des femmes au monde n’est rien si son cœur est de pierre, si aucune émotion affectueuse ne la trouble, si le corporel est le seul point important pour s’accoupler pour la vie à un mâle très beau mais souvent con à la fois. Celle-là n’est pas loin d’être une… professionnelle de l’amour, voir une femme volage qui cherchera encore et toujours le bel amant afin de tromper son imbécile de mari qui, lui également, cherchera ailleurs le gout de la luxure.                 

 

Non, il n’y a pas d’amour sans vrai sentiment profond, sans réaction émotionnelle, sans compassion pour l’être aimé, surtout quand il cherche un réconfort afin d’oublier une désillusion passagère imposée par la vie (voir sur le plan professionnel, sur un projet qui tombe à l’eau, sur un achat qui devient impossible… etc.)  

 

Savoir aborder la façon de se vêtir avec art et bonheur est, en plus d’un signe de gout, un moyen super positif pour s’embellir. Une mini-jupe portée par une minette avec des jambes ravissantes à faire damner le plus immaculé des anges, devient un atout évident pour l’attirance visuel d’un garçon en rut, bien qu’il ne faille pas trop tenter le Diable… surtout par la queue ; mais un pantalon moulant est un autre avantage vestimentaire inéluctable afin de dissimuler un mollet trop nerveux ou une cuisse un peu flasque… ou même des veines légèrement saillantes.

 

La coiffure est un élément primordial. Les premiers détails qu’un homme constate chez une femme sont, en un : le regard, et en deux : les cheveux. On subit la couleur des yeux que la nature nous a offert, on ne peut guère la modifier sur le long terme, mais les cheveux sont facilement métamorphosables (couleurs, formes, longueurs, ajouts…) Les coiffeurs les plus réputés sont très recherchés, avec souvent des rendez-vous interminablement impatients.   

 

On ne peut pas passer sous silence le plus marquant des paramètres : l’âge ! La beauté est toujours là, mais elle se modifie, elle se transforme, se métamorphose inlassablement, année après année.
            La mutation est d’autant plus visible et rapide, suivant le comportement de l’intéressée. Être sportive, avec une saine nourriture, une vie familiale équilibrée… seront des atouts positifs indéniables afin de conserver des traces élégantes sur un corps et un visage matures. Être lascive, manger trop gras, trop salé, trop sucré et surtout ingurgiter des boissons alcoolisées et sucrées et fumer provoquent les plus graves lésions dans les chairs les plus résistantes.

 

Être bien dans sa peau, voilà le plus sain des remèdes.

 

   Beaucoup de femmes refusent le vieillissement. C’est tout à leur honneur. Bien que pas une n’y échappe… c’est la loi de la nature.

 

L’Ombre et le Dandy est l’histoire d’un homme qui profite de cette faiblesse bien féminine, de ces pauvres matures riches qui refusent, à tout prix et jusqu’à l’ultime, de ne plus savoir séduire les hommes. Elles sont prêtes, pour éterniser leur rêve d’une jeunesse vieille, à s’offrir les grâces d’un gigolo afin de se prouver à elles-mêmes et de démontrer aux autres qu’elles sont encore… séduisantes.

 


 

Le Prochain en Librairie

 

 

   Meurtre à Crédit

 

 

Un polar sociodrame :

 

La ville s’enlisait doucettement vers la fin du jour, mais pour lui qu’importait l’endroit, l’heure et le temps qu’il faisait. Entièrement déconnecté de la réalité du moment, l’âme désorientée, un souci tout nouvellement découvert lui torturait le cerveau. Plus l’ombre d’une perspective rationnelle ne saurait modifier sa désespérance, plus rien pour croire de nouveau à un futur heureux.

 

Il errait sans but précis, dans un vide total, comme suspendu à un fil, se fiant au gré de son abattement. Ses pas guidés par le hasard finiraient bien par le mener quelque part… le but était sans aucune importance.

 

Les nombreuses voitures qui traversaient la ville, l’obligeaient parfois à s’arrêter sur le bord du trottoir, puis il traversait la rue entre deux feux rouges. Mais ce n’était plus son cerveau qui commandait, mais une décision interne et profonde guidée par l’abstraction complète d’aucune décision logique. Il marchait, oui, mais dans l’espace, dans une sorte d’apesanteur.

 

-         Alors ! Tu pourrais faire attention !

 

Même les réprimandes des automobilistes ne pouvaient le sortir de sa léthargie partielle.

 

Par le plus grand des hasards, Vincent Chapuis finit par déboucher dans la rue des « Charrettes », là où les filles de joie se donnaient pour une pièce en or ou contre quelques devises planétaires, à des marins de passage ou à des oubliés de l'amour. La ville allait s’endormir, oui, mais la vie de la nuit s’éveillait sur un métier aussi vieux que le monde.

 

A suivre...

 


A l'Ombre d'un tueur en série.

 

En cours d'écriture.

 

J'ai côtoyé tous les jours pendant huit ans sur mon lieu de travail un tueur en série. 

Ce qui suit est un aperçu de sa barbarie sur sa première victime.

 

 

"Deux heures du matin.

Depuis la tombée de la nuit, la pluie n’avait pas cessé, bien au contraire. L’orage d’une férocité animal évacuait sa colère, s’acharnant sans retenue sur l’immense forêt des Essarts. A l’orée, le circuit automobile luisait comme une fibule d’argent.  

Zébrant la nuit sans étoile, les éclairs venaient jusqu’à lécher les hautes branches des arbres imprégnés de pluie de la cime aux racines… le ciel était un torrent saturé au plus fort de sa pugnacité en pleine débâcle de la fonte des neiges. L’eau qui ruisselait sur les dévers de roche glissante, stagnait dans les bas-fonds limoneux où son niveau atteignait parfois vingt centimètres.

Un bruit de tonnerre d’une puissante intensité suivit le flash aveuglant d’un éclair qui illumina alors un grand pan de forêt.

Un chien se mit à hurler à la mort dans un lointain proche, pendant que des nocturnes s’appelaient entre deux coups de tonnerre.

Tous les animaux du bois devaient s’être terrés en attendant la fin du déluge, même le Diable, lui-même, devait être en pleine crise de méfiance.

Sinistre.

L’endroit était d’un abord machiavélique par nature, mais amplifié par cette nuit agitée, il forçait l’inquiétude… il faisait peur…

Il puait la mort.

Il planait dans l’atmosphère une odeur de sang.

Pas un humain ne devait s’être aventuré depuis bien longtemps dans ce coin perdu, isolé de toute vie, dans cette forêt aux invisibles limites, de nuit, et par un temps pareil.  

Le vent s’était invité à cet imbroglio météorologique et prit encore de la gueule.

Du vent, c’est du vent ; de la pluie, c’est de la pluie ; mais les deux à la fois ajoutés à l’orage : c’était un temps pourri !

Les arbres se lançaient l’un à l’autre de larges brassées de feuilles rousses et dorées que le vent dispersait à sa guise.

Sous le fouillis d’ivraie, de ronces et de jeunes frênes déjà forts au tronc souvent marqué par une pousse sinueuse, la terre transpirait en exhalant une odeur forte d’humus.    

Plus que centenaire, un chêne de gros calibre tremblait des feuilles et des branchettes sous les attaques despotiques du ciel. Des rus nerveux s’infiltraient en force dans les fissures de l’écorce et venaient, par élans saccadés et brusques, choir par petites giclées sur le terreau entourant le pied de l’arbre.

Quelques filets, parfois, se coloriaient d’un rose… inquiétant.

Un fauve se réveillait au fond de son corps et le mordait. Ce n’était encore qu’une douleur résistante, mais elle était d’une sensation très désagréable. Une sensation qu’elle ne se souvenait pas d’avoir déjà ressentie.

Elle regarda son bourreau et ce fut comme si un rideau mouvant les eut éloignés. Etait-ce le brouillard de la nuit ou quelque chose en elle, au fond de ses yeux ?

Elle vit également un tourbillon de moucherons noirs. Il lui sembla un instant que l’arbre devant elle partait vers la gauche pour revenir très vite prendre sa place. Le phénomène se produisit plusieurs fois… plusieurs fois… plusieurs fois…  

Mais aucun doute ne la rongeait plus. Elle ne recherchait plus aucun espoir. Elle portait une certitude solide comme un chêne : elle allait mourir ! L’engourdissement de son corps qui gagnait peu à peu le cerveau lui disait.

Sur le sol, c’était la pénombre humide, mille bêtes visqueuses qui lui soufflait une haleine de cave en plein visage. Le monstre de la nuit et des forêts fouinait son corps nu de son museau glacé. Quelques branchages se devinaient autour de l’arbre maudit, dont on se demandait quelles mains démentes avaient bien pu les planter ici. Est-ce que ces rameaux appartenaient à de vrais arbres ? Est-ce que des arbres réels pouvaient vivre en un endroit aussi démoniaque ?

La fatigue revint faire le vide dans sa tête. De ses pieds meurtris jusqu’à son ventre et ses reins, montaient des douleurs fulgurantes. Elle était un corps entier de douleur, mais d’une douleur diffuse, pareille à l’eau d’un canal que rien ne fait frémir.  

Elle crut ne jamais retrouver son souffle. Sa poitrine s’était serrée d’un coup. Son cœur avait commencé de battre comme un fou. Elle savait que son trouble était né d’un mélange inégal d’une grande crainte et d’un filet d’espoir aussi frêle qu’un oiseau.

Le rire du tueur vibra de façon effrayante. Son œil étincelait. Ses dents luisaient pareilles à celles d’un loup devant sa proie.  

Elle baissa les yeux. Les feuilles rousses et dorées étalées sur le sol se déplaçaient de la même manière que l’arbre de tout à l’heure. Elle subit alors un terrible vertige, sentit un frisson parcourir son corps. Elle eut une sorte de renvoi pénible qui lui laissa un gout amer dans la gorge. Elle revit un instant le visage de son petit amoureux quand ils se promenaient au bord de la Seine. Un bon petit gars qui n’avait pas mauvais fond et avec qui, après tout, elle aurait pu avoir une vie heureuse.

Une nouvelle douleur lui serra le cœur. Un long moment de grisaille passa et elle s’engourdit peu à peu…

Doucement.

Tout doucement.

Elle voulut appeler : pas un son ne put franchir ses lèvres.

Ses mâchoires étaient comme bloquées, rivées l’une à l’autre. Elle éprouvait même de la difficulté à respirer. Elle transpirait. Elle était glacée.

Un vide.

La fin, peut-être ?

Dans ce vide, elle vit la mort. Elle avait un aspect effrayant. Toute vêtue de noir.

La sueur ruisselait sur son visage ensanglanté, son corps trempé était glacé. Sans même s’en rendre compte, elle venait de prendre place dans le long cortège des morts.   

Deux gouttes d’un beau rouge écarlate tombèrent sur une chaussure de sport bleue abandonnée sur l’herbe, une autre coloria un corsage de coton blanc.

Et puis, dans ce désert boisé, un bruit de pas fit crisser des branchettes mortes couchées sur le sol, mais LUI seul était capable de les entendre.

IL avait terminé.

IL repartait, sans crainte et sans inquiétude, après avoir assouvi sa pulsion mortelle, comme s’IL venait d’exécuter un rite diabolique ou une messe noire sortie tout droit de l’imagination satanique de pénitents moyenâgeux.      

Il s’en repartait rejoindre son véhicule garé à l’orée du bois pour reprendre le circuit automobile des Essarts, certain que personne ne pouvait le repérer, et qu’ainsi nul ne pourrait témoigner de son crime. IL s’en allait reprendre le volant de sa voiture pour rentrer chez LUI, prendre une douche et retrouver le cours « normal » de sa vie…

D’une luminosité fulgurante, un nouvel éclair illumina le tronc du vieux chêne.

L’horreur !

L’horreur dans toute sa laideur !

Inhumaine cruauté !

Insoutenable vue chthonienne !

Les mains attachées à une haute branche de l’arbre, la tête couchée sur la poitrine, le corps entièrement dénudée, déchiquetés en multiples lambeaux, la pauvre Claudine au sourire de soleil qui rêvait au Prince charmant, était un amas de chair tailladée avec un acharnement d’une violence démesurée. Du sang sourdait encore des plaies ouvertes. Les seins étaient découpés par une lame de couteau de chasse. L’un jonchait à ses pieds, l’autre obstruait sa bouche béante coupée jusqu’aux oreilles elles-mêmes arrachées et gisant sur le sol à côté de la chaussure de sport. Le ventre entrouvert par d’innombrables coups de couteau, le sexe en sang et complètement déchiqueté, les yeux crevés mais grands ouverts, le nez sectionné avec une rage évidente, les cheveux brulés jusqu’à la racine, les jambes et les bras entaillés de part et d’autre jusqu’à libérer les os de la peau…

L’horreur !!!

L’ignominie humaine !!!

Mon Dieu, elle qui était croyante, comme elle avait dû implorer la mort pour que cesse ces souffrances atroces !

Comment est-il possible qu’un être « humain » puisse s’acharner ainsi sur un autre être humain ?

Ce ne peut être qu’un barbare sorti d’un siècle oublié !

Dans notre civilisation moderne, ce genre de bête sanguinaire ne pouvait plus exister !

Ou alors, il devait en avoir un sur cinq milliards, et il était justement là, ici, ce jour, en cet endroit lugubre !

Un être aussi répugnant ne devait pas faire partie de notre monde...

IL devait en habiter un autre !

Etre sur une planète virtuelle, parallèle à la terre…

Et IL ne devait la quitter que de temps en temps pour venir dans le réel assouvir sa soif de sang !

Quelle démence !!!

Quelle bestialité !!!

Quelle vision satanique !!!"